Le Bio Suisse en plein révolution

Le bio Suisse en pleine révolutionL’agriculture Bio en Suisse, silence ça pousse !

Douze nouveaux paysans Neuchâtelois (Suisse) se reconvertissent à l’agriculture biologique.
Les consommateurs devraient tirer profit de cette révolution bio puisqu’une fromagerie bio devrait voir le jour à La Brévine et un magasin bio de vente directe à Neuchâtel.

Le Canton de Neuchâtel (Suisse) est en passe de rattraper son retard en matière d’exploitation agricole biologique avec la labellisation en 2012 d’une douzaine de nouveaux convertis au bio.

  • « C’est du jamais vu » commente Pascal Olivier, conseiller agricole. «  Jusqu’à présent nous avions de temps à autre un ou deux agriculteurs qui passaient de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique »

Cette arrivée massive porte désormais à plus d’une cinquantaine les paysans qui ont décidés de « soigner la terre pour nourrir les hommes ». La nouvelle est réjouissante pour les consommateurs qui privilégient l’achat de denrées alimentaires bio produites sans pesticide ni engrais chimiques.

Le Bio c’est avant tout des avantages économiques

De plus en plus d’agriculteur partagent ces convictions Bio, mais ces convictions idéologiques en agriculture biologique ainsi que les considérations philosophiques motivant la conversion au bio sont sous-tendues par un objectif écologique de meilleure valorisation des produits agricoles.

L’agriculture bio surfe sur un marché ou la demande est plus grande que l’offre. Les débouchés sont donc la. Il faut préciser toutefois que la production bio donne des rendements plus faibles, ce qui explique en partie qu’elle finit aussi à un prix un peu plus élevé dans le panier de la ménagère. La rentabilité d’une exploitation bio est donc un impératif à atteindre.

Et les prix ?

La majorité des productions bio du canton sont vendues à la grande distribution. On pourrait imaginer que la proximité entre producteurs et centrales d’achat influencerait à la baisse la vente en rayon. A la seule condition que les grandes surfaces ne jouent pas sur le marketing de proximité pour vendre les produits bio au tarif habituel, cette condition semble peu réaliste, il faudra donc compter sur la création d’associations ou de fondations ayant pour objectif d’offrir, via la vente directe, des produits bio au juste prix pour les consommateurs. Ce type d’initiatives sembles voir le jour avec notamment la fondation Goéland et aussi Bio Neuchâtel qui devrait s’aligner sur ce créneau. Dans le secteur de La Brévine, trois agriculteurs bio envisagent également la création d’une fromagerie bio.

Source : Le courrier neuchâtelois – Alain Prêtre
 


admin

Bonjour, je pense que pour un agriculteur avoir le label « bio Suisse » est suffisamment réglementé pour ne pas avoir ce genre de souci, malgré qu’on ne puisse jamais être à l’abri d’un accident, comme dans n’importe quelle autre industrie ou secteur de l’agro-alimentaire…

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