L’air du métro plus pollué que celle du périph’

La pollution de l'air du métro

Des niveaux trois à quatre fois plus élevé de particules fines dans l’air des souterrains.

Les stations de métro ne sont pas des endroits fréquentables, les odeurs malsaines, le bruit et les gênes occasionnés par la promiscuité créent autant de stress oxydatif nocif pour la santé.

Tout cela n’est rien comparé à une nouvelle étude qui donne l’alerte sur la présence de particules métalliques ultrafines présentent en quantité extrêmement toxique. A l’origine le système de freinage des rames, qui au cours des arrêts expulsent dans l’air des particules fines contenant des métaux lourd tel que du fer, cuivre, manganèse, chrome ou zinc…Plus les rames de métro sont chargées de passagers et plus l’air est pollué car le freinage d’une rame pleine nécessite un effort plus important.

 

Banalisation de la pollution

Ce qui est d’autant plus troublant c’est que ni les travailleurs, ni les passagers, ni même les sociétés d’exploitations ne semblent inquiets. Pourtant ces particules métalliques aussi fines qu’un cheveu pénètrent au cœur des cellules et conduisent même à long termes au développement de cancers.

Ces particules ultrafines de très petite taille pénètrent dans les bronches, jusque dans les alvéoles pulmonaires, où se font les échanges avec le sang. Elles passent ensuite dans la circulation, permettant à une partie d’entre elles d’atteindre d’autres organes du corps comme le foie, le cœur et le cerveau. Leur impact sur la santé n’est donc pas limité aux poumons. Cependant comme très peu de recherches sont faites sur ces particules, tout ceci continu sans aucune recommandation concernant les taux limites.

 

Réglementation inadaptée ou voulue ?

Citons en exemple le métro de Paris ou la RATP a mis en place en 1997 un système de surveillance de la qualité de l’air (SQUALES). Le SQUALES est installé dans trois stations (Châtelet, Franklin Roosevelt et Auber) il mesure toutes les heures différents paramètres comme la température, l’humidité relative ???… Ou le taux de dioxyde de carbone… Mais les particules ultrafines ne sont mesurées que rarement et occasionnellement. C’est tout de même étrange que la source la plus dangereuse de pollution soit également celle qui est la moins contrôlée…Incompétence ou volonté de ne pas alarmer les usagers ?

A ce jour aucune étude poussée ne mentionne clairement les risques encourus suite à une exposition journalière à ce type de pollution. On sait juste qu’une personne exposée plus de 35 jours par an à plus 50 µg/m3 de PM10 en moyenne par jour encourt de gros risque…Alors sans rentrer dans les détails des mesures et des unités qui qualifies la tailles de ces particules, arrêtons-nous sur une simple addition, la personne qui travaille 5 jours par semaine et qui prend le métro pour se rendre sur les lieux de son travail va utiliser le métro en moyenne 200 jours par an…Ces gens vont donc être exposés sur des durées 5 à 6 fois plus importantes que le niveau d’alerte. Sans compter si les stations et les rames utilisées font partie des lignes les plus polluées…

Rien qu’à Paris, ce sont plusieurs millions de travailleurs qui transitent parmi plus de 300 gares ou stations de métro. Les lignes les plus exposées aux particules fines sont le RER A, la ligne 14 et la ligne 1.

 

2013 année de l’air ?

2013, «année de l’air» en Europe, cette année devrait être marquée par une révision de la politique communautaire sur la qualité de l’air. Pour la commission européenne 100 000 décès et 725 000 années de vie perdues par an sont attribuables aux particules fines.
En France 6 000 à 9 000 décès, toutes causes confondues, pourraient être attribués à cette exposition. Cependant comme aucune étude fiable n’a été réalisée sur le sujet, les maladies contractée par cette pollution restent, et vont encore restées quelque temps attribuées au tabac ou à d’autres facteurs… et tout cela fait le plus grand bonheur des firmes pharmaceutiques qui vont augmenter la vente de leur pseudo traitements anti-cancer…

 

Vive la campagne

Une chose est certaine, la campagne sent peut-être la bouse de vache, mais l’air y est nettement plus sain. Personnellement plus je vieillis et moins je comprends cette population urbaine qui s’entasse et s’amasse comme du bétail, qui respire un air malsain et qui mange n’importe quoi…Il doit certainement y avoir quelque chose de plus important qu’une bonne santé pour que tous ces gens veulent y rester…Ou bien y sont-ils forcés par la nouvelle idiocratie ?

Quoi qu’il en soit je ne comprends pas, alors si un de nos lecteur peut nous expliquer le pourquoi du comment, j’en serais ravis.

 

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