Revues médicale ou économiques, propagande et fric pour maintenir l’opinion

Les médias officiels, muets ou presque

Même s’il reste encore des journalistes soucieux d’informer leurs lecteurs, la plupart sont obligés de s’autocensurer pour conserver leur poste.

En France, la majorité des publications économiques sont contrôlées par des actionnaires industriels, et les publications médicales sont diffusées par les grandes compagnies pharmaceutiques.

Cette dépendance ne peut que nuire à l’objectivité de l’information. Peu de journaux sont parfaitement indépendants à part Le Canard enchaîné, mais ses journalistes rencontrent de nombreuses difficultés pour mener de longues enquêtes sur de puissantes entreprises, car la réputation du journal leur ferme des portes.

Au niveau de la presse médicale, sauf deux revues indépendantes : Prescrire et Pratiques, qui ne vivent que de leurs abonnements, elle est entièrement à la solde des laboratoires et maquille en articles scientifiques des pages entières de publicité rédactionnelle. Il est manifeste que les rares dissidents qui refusent de partager ce gâteau ou s’insurgent contre ces procédés ne peuvent que rencontrer des désagréments sur leur chemin et personne ne se risque à leur venir en aide.

Les méthodes utilisées pour paralyser un journal ou sanctionner un journaliste qui ose sortir de la pensée environnante sont très nombreuses et variées. Elles vont du harcèlement aux pressions économiques et fiscales, et peuvent même porter atteinte aux avantages nécessaires à l’exercice de son métier.

Mais tous les Français ne se laissent pas duper. Nous avons récemment appris que leur pourcentage de confiance accordée aux médias ne cesse de baisser. Cette suspicion met en cause la mission de l’information qui devrait avant tout être objective et ne pas essayer d’orienter l’opinion des citoyens.

Nous ne pensons plus par nous-mêmes

Chaque jour, tout en ressassant les progrès et surtout les « espoirs » scientifiques, économiques et sociaux de notre époque qui devraient logiquement nous apporter le bonheur et la sécurité, les médias répandent puis entretiennent avec soin la peur chez les citoyens : peur de la maladie, peur du cancer, sida ou cholestérol, peur de la vieillesse, de la mort, et même peur de la vie.

Nous trouvons toujours un ennemi à combattre : microbes, virus, insectes, « mauvaises » herbes, «  mauvais » gènes, et même « l’autre », lorsqu’il nous semble différent de ce qui est admis et admissible.

On nous répète que nous sommes continuellement menacés par des facteurs extérieurs, que nos vies ressemblent à un parcours semé d’embûches et de catastrophes programmées contre lesquelles nous devons être bien assurés, heureusement, nos gouvernements sont là et nous protègent, alors que les vrais dangers, ceux qui devraient sinon affoler mais tout au moins faire réfléchir les citoyens, sont presque toujours passés sous silence ou à peine survolés.

Ainsi, on évoque trop rarement les risques liés à l’exploitation abusive de la planète par une poignée d’individus fous dangereux qui se moquent de la pollution mondiale et des déchets nucléaires, ou qui jouent aux apprentis sorciers avec les gaz de schiste, le clonage, la génétique et les virus.

De toute manière, les médias font un gros battage autour des maladies qui peuvent générer des capitaux pour la recherche, telles les maladies « génétiques », mais se gardent bien de mettre l’accent sur celles dont notre civilisation est responsable. Les gènes sont de parfaits boucs émissaires et ne risquent pas de protester.

Trop peu de gens réalisent vraiment la situation

Un infime pourcentage de Français, parfaitement informés de cet état des choses, s’appliquent à actualiser leurs connaissances au fil des événements. Une partie plus importante, mais encore minoritaire, n’est pas vraiment informée ; cependant elle cherche à l’être. Enfin, la majorité, non seulement des Français mais aussi des populations mondiales, est ravie de ne pas être informée et ne cherche surtout pas à l’être.

Cela lui poserait de nombreux problèmes, l’obligerait à réfléchir alors qu’elle n’en a pas la moindre envie, et installerait chez elle des états d’âme, des peurs, des culpabilités et, surtout, risquerait de provoquer la remise en question de tout un système de vie et de pensée.

Il est vrai qu’aujourd’hui les pouvoirs et ceux qui sont leurs instruments ont remplacé la notion de responsabilité par celle d’indemnisation. Tout est alors bien plus simple : en cas d’erreurs, et certaines sont criminelles en matière de santé publique, il suffit d’indemniser les victimes, le contribuable est là pour ça, et tout rentre dans l’ordre !

A titre d’exemple: Le nouveau règlement de l’Agence du médicament prévoit des sanctions pénales de 15 000 euros et un an de prison aux membres trop bavards du comité en charge de la pharmacovigilance en cas de « manquement à l’obligation de confidentialité », alors que le nouveau patron de l’Agence avait promis la transparence. Cependant, personne ne s’était fait d’illusions à ce sujet, connaissant les allers et retours de nos gouvernants qui ignorent ce que signifie le mot « promesse », qu’elle soit électorale ou non…

Flagrant délit d’autocensure d’un journaliste

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