Changeons, et trouvons une autre solution

Changeons notre mode de consommation

La situation est grave mais il existe de multiples solutions, à condition que chacun y consacre un peu de son temps

Soit nous changeons de paradigme de société, de modèle de civilisation en mettant l’être humain et son épanouissement sur tous les plans, du spirituel au matériel, au centre des préoccupations, ou soit nous nous condamnons à être des esclaves abjects dans un monde dévasté par la pollution, empoisonné par les rejets d’une industrie sans foi ni loi, et qui, à terme, détruiront toute vie sur Terre.
Il est urgent de comprendre que le mythe de l’économie de marché est vraiment cela : un mythe. C’est à dire une illusion. Allons-nous attendre d’être réduits à un esclavage abject dans un monde dévasté pour songer à réagir ?

Alors que faire ?

Il y a bien des initiatives qui existent pour agir dans le sens du changement de paradigme de société. Mais elles restent encore insuffisantes. Il y a deux choses que nous pourrions faire.
1) La première, informer sans relâche de la nature intrinsèquement perverse de ce système d’économie de marché et son côté totalement erroné. Il est basé sur des postulats complètement faux et mêmes dangereux avec ce mythe de la croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées. Malheureusement, beaucoup de nos concitoyens sont encore victimes de l’illusion du système et restent accros au consumérisme effréné. Témoin, il n’y a pas longtemps, l’annonce du Virgin Mégastore d’une réduction de 50% sur la majeure partie des produits vendus par l’enseigne. Ca a été une véritable ruée de centaines de personnes pour prendre absolument n’importe quoi uniquement parce que c’était 50% moins cher. Les gens se sont comportés comme des animaux affamés prêts à se battre pour se procurer ce qu’ils voulaient. Et on remarquera que, quand ce sont les soldes, on a tendance à retrouver le même comportement. Donc, clairement, nous sommes devant un réflexe conditionné dont il faut se déconditionner, et c’est le premier travail à faire : se déconditionner du système du consumérisme outrancier.

2) La deuxième chose, constituer des réseaux à l’échelle nationale, et même internationale, pour fédérer toutes les tentatives et initiatives locales ou régionales qui émergent en vue de changer le paradigme dominant. Tout le monde peut adhérer à ces réseaux. pas besoin d’être un grand universitaire ou une figure reconnue dans un domaine ou un autre, même si c’est très utile, personne ne doit se sentir exclu.

Comprendre et réagirComprendre et réagir

Tout doit être revu, débattu et remis en cause, l’économie et la finance, le commerce, l’enseignement scolaire et universitaire, la santé, la recherche scientifique, la politique et donc le système législatif aussi bien que le mode de gouvernance, le médical, l’écologie et l’agriculture, le culturel, la communication, etc… Donc, chacun peut trouver sa place.
Vouloir changer le monde dans lequel on vit passe d’abord par un changement personnel; chacun doit commencer à se reconnecter à son environnement. La société n’est pas une entité extérieure à nous, nous la composons. Il n’appartient qu’à nous d’enclencher un mouvement populaire de réappropriation de la terre, afin d’éviter la souffrance d’une rupture qui s’accentue de jour en jour.
Prendre conscience de ces problèmes, ce n’est pas seulement trier ses déchets et manger bio. C’est aussi refuser l’hyperconsommation, car une consommation toujours plus importante, dévoreuse d’énergie qui détruit les ressources de la planète et la santé des gens, et c’est se rendre compte que le sud crève de faim pendant que les pays « riches » crèvent de mal bouffe.
Nous avons tendance à oublier que nous sommes issus de la nature et que nous en sommes dépendants comme d’une mère nourricière. Elle est aussi la meilleure des éducatrices pour nous aider à concevoir un modèle de société viable et juste. Nous devrions pour y parvenir arrêter de l’asservir, et la traiter comme une partenaire et une alliée dans nos choix. Continuer à l’exploiter ainsi c’est mettre en péril notre survie. Car comme nombre de civilisations ayant chuté en épuisant leurs ressources naturelles, la notre se destine aussi à disparaître à cause de sa dévorante expansion. L’histoire se répètera une fois de plus, mais l’état de mondialisation actuel étend cette fois-ci le risque à toute la planète…

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